Un vieux cafard
Un vieux cafard amoureux d’une abeille
de ces miroirs de sa taille de guête
admirateur sans nul autre pareil
sa carapace frétillant jusqu’au coeur
Mais ce cafard contait déjà fleurette
depuis des lustres à l’autre demoiselle
la coccinelle, la pti’te bête à bonheur
la délicieuse et l’élue de sa fleur
Mais mon Dieu que fait donc, la belle bête à monsieur
mais mon Dieu que fait donc, monsieur a le bourdon
mais mon Dieu que fait donc, monsieur a le bourdon
La belle abeille n’en avait que dard
elle préférait butiner les vrais mâles
pas cet insecte sans saveur et si noir
pas cet insecte sans saveur et si noir
qui vit à terre dans ce monde si sale
Ce vieux rampant décida de partir
du ra du sol pour apprendre à voler
d’un saut de puce s’élança, sans frémir
du haut d’un jonc, en prompt chevalier
Pont
Mais mon Dieu que fait donc, la belle bête à monsieur
mais mon Dieu que fait donc, monsieur a le bourdon
mais mon Dieu que fait donc, monsieur a le bourdon
Malgré les rires le plus souvent moqueurs
de ces trainés et de tous ces voleurs
notre cafard naviguait dans les airs
le coeur au lèvres et dans les vents contraires
de ces trainés et de tous ces voleurs
notre cafard naviguait dans les airs
le coeur au lèvres et dans les vents contraires
Et c’est ainsi que naquit le proverbe
la coccinelle en fut assez acerbe
“y’a qu’à vouloir et l’amour donne des ailes
pour que la terre se fiance au ciel”
Mais mon Dieu que fait donc, la belle bête à monsieur
mais mon Dieu que fait donc, monsieur a le bourdon
mais mon Dieu que fait donc, monsieur a le bourdon
Mais mon Dieu que fait donc, la belle bête à monsieur
mais mon Dieu que fait donc, monsieur est un bourdon
mais mon Dieu que fait donc, monsieur est un bourdon
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